"La sculpture, chose mentale, surgit du néant que l'intelligence et la main affrontent conjointement. Cette sculpture là, tout au moins, qui ne s'appuie ni sur le bloc ni sur la bille, ne réforme aucun réel préétabli, mais trouve sa génèse dans le vide. (…).
Si la sculpture est originairement chose mentale, elle n'est pas pour autant chose rêvée : 'Parce que faire une sculpture dans sa tête, ça ne tient pas debout ! La plus belle des sculptures rêvées s'évanouit au matin.'"

Isabelle Waldberg, avec et
sans armure, Michel Waldberg.
Le détail des parutions
dans Monographies
et ouvrages généraux.

"Une sculpture doit repousser tout ce qui l'entoure, air, objets, murs. Il faut donc que toute la surface, simple ou compliquée, soit tendue à l'extrême pour dévoiler l'idée originelle. Même si au début il s'était agi de verts feuillages de tendresse, elle devrait devenir inattaquable, explosive de tous les côtés."

Faire une sculpture,
Isabelle Waldberg.
Le détail des parutions
dans Ecrits.

"Qu'elle ait de tout temps préféré la compagnie des écrivains à celle des artistes est une évidence pour qui la connut. Et, si elle était attentive à tout l'art, sans discrimination ni préjugé, si son très sûr regard ne se lassait jamais de voir et de revoir les multiples objets de sa dilection esthétique, elle puisait souvent dans la littérature la subtile et complexe matière dont se nourrissait son imagination."

Isabelle Waldberg, avec et
sans armure, Michel Waldberg.
Le détail des parutions
dans Monographies
et ouvrages généraux.